Zsuzsanna

Télérama (mai 2023) par Anne Berthod

Dossier de Presse

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Les Inrockuptibles (Le 3 Septembre 2014)

par David Commeillas

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logo la croixLa Croix (Le 5 Juillet 2014)

Zsuzsanna-La-Croix

Babelmed (Le 22 Juillet 2014)

logo babel medZSUZSANNA, Banat, Vagabond Songs, L’autre Distribution
Il y a des disques, comme ça, qui vous font un effet magique. Vous ne connaissez pas l’artiste, vous ne connaissez rien au genre musical qu’ils sont censés représenter, et vous tombez sous le charme.
De Hongrie, j’avoue que je ne connaissais que les musiques tsiganes – que j’adore ! – mais, circuits mondiaux de la distribution obligent, nous recevons en France peu de disques venus de ce pays, et avons rarement l’occasion d’entendre cette langue chantée…
Pour notre bonheur, Zsuzsanna a posé ses pénates pour un moment à Paris, ce qui nous vaut ce petit bijou, réalisé par le très clairvoyant Philippe Teissier du Cros : en soi, un gage de qualité musicale.
Et à l’écoute, même sans comprendre goutte à ce que notre vagabonde artiste nous chante à l’oreille, nous sommes séduits par ce chant discret, à la mélancolie légère, aux sons neufs, tantôt très doux tantôt rugueux, comme l’est la vie.
Une photo dans la pochette du disque symbolise l’univers de Zsuzanna, qui bourlingue de par le monde depuis des années : une photo en noir et blanc, d’une carriole à cheval, qui traverse un village tout à fait ordinaire, qui pourrait être n’importe où, pavillons modernes avec leurs toits de tuile, comme il y en a dans presque tous les pays aujourd’hui. Chantant en hongrois, en rom, ou en anglais, des chansons traditionnelles hongroises, tsiganes, ou des poésies de sa composition, Zsuzsanna nous enchante de sa présence légère, discrète, mais qui nous met le coeur en joie, comme la vue du passage d’une carriole à cheval, un beau matin, dans notre rue… Une étoile (filante) est née?…Nadia Khouri-Dagher
22 Juillet 2014

logo-telerama-.frOn la présente comme la Lhasa hongroise : cette accordéoniste et chanteuse polyglotte n’en a pas l’envoûtante étrangeté, mais son nouvel album, Bánat Vagabond songs, confirme la singularité de son blues des plaines d’Europe centrale, à la fois sauvage et mélancolique, abrupt et onirique. Pour porter son lamento tzigane, un univers instrumental dépouillé, avec guitare folk et violons pleureurs. Anne Berthod

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Zsuzsanna Princesse Hongroise

Ecoutez ici !!!

logo-mondomix« J’appartiens au grand monde »

interview de Zsuzsanna par François mauger le mardi 24/06/2014

Ni Zorro, ni (encore moins) ZZ Top, Zsuzsanna signe son nom d’un double « Z » qui la relie à sa Hongrie natale. Rien de folklorique, pourtant, dans Banat – Vagabond songs, le disque que la chanteuse, désormais installée à Paris, publie cette année. Discussion dans un café de Belleville à propos de l’enfance, du mal du pays et de Lhasa …

Votre chant va chercher des intonations assez émouvantes dans les aigus. Cela correspond parfaitement à votre voix mais est-ce que cela correspond aussi à une façon de chanter typique de la Hongrie ?

Zsuzsanna : Non, pas du tout. En Hongrie, on chante avec une voix pleine, assez projetée. Dans les traditions orales, on chante souvent comme ça. Je ne chante pas du tout comme les grandes chanteuses hongroises, comme Márta Sebestyén ou Szalóki Ági. J’ai une façon de chanter assez personnelle, quelque chose qui vient naturellement. Je suis contente quand je sens que c’est connecté à mon cœur et à mon âme. C’est ma démarche, plutôt que de chercher un placement de voix qui correspond à un style défini.

Sur ce disque, beaucoup de titres sont traditionnels, au moins en partie. Où les avez-vous appris ?

Zsuzsanna : Je les connais de longue date.

Cela remonte à votre enfance ?

Zsuzsanna : A mon enfance, mon adolescence, … Il y a une chanson de Transylvanie que j’ai beaucoup écoutée à l’adolescence. Elle était chantée par un groupe transylvanien sur un vieux vinyle, issu d’une espèce de collection. Je l’ai complètement transformée. J’ai enlevé beaucoup d’ornementations, j’ai pris un parti pris plus « transe », plus « pop ». Le premier titre de l’album, Vártam jöttöd, est également une chanson de mon adolescence. C’est une chanson un peu plus connue, une chanson en 5 temps. J’ai réécrit le texte : j’ai gardé le premier couplet et j’ai écrit un texte assez personnel. Ensuite, il y a des compositions originales qui ressemblent parfois à des titres traditionnels, comme Vagabond song. Je l’ai écrit moi-même, comme Mit Igersz. Mais ces chansons restent dans les mêmes tonalités que les autres. Enfin, il y a une chanson tzigane, Fanni. C’est une chanson qui m’accompagne depuis mes débuts. C’est la chanson qui marche à tous les coups. J’ai un immense plaisir à la chanter. Elle a été chantée par Andro Drom. C’est une chanson traditionnelle re-arrangée et re-re-arrangée … Elle était déjà sur mon premier disque, qui date de 1998.

Votre enfance, en Hongrie, c’était dans une grande ville ?

Zsuzsanna : Une petite ville quelconque, entre le lac Balaton et la frontière autrichienne. Une ville de taille moyenne, avec beaucoup d’usines. Il n’y avait rien. Je ne sais pas pourquoi je suis née là-bas. Mais c’est charmant de venir de nulle part. Ca définit mon destin : je ne suis de nulle part. J’appartiens au grand monde. Je ne me suis jamais enracinée. Au fond, pourquoi je chante en hongrois ? Parfois, je tente de chanter dans d’autres langues, parce qu’il est douloureux pour moi que les gens ne comprennent pas ce que je chante. Maintenant, j’écris en anglais. Mais, mes racines, c’est ma langue, c’est la musique, c’est la danse, c’est la littérature, … Ce n’est pas la ville. Ce n’est même pas le pays. Je n’ai jamais eu le mal du pays.

Pourtant, votre album est empreint d’une grande mélancolie. Est-ce la mélancolie de la voyageuse ?

Zsuzsanna : Non, c’est quelque chose de très personnel. Cet album est particulier : quand je l’ai enregistré, j’étais enceinte de mon deuxième enfant et j’étais en train de perdre ma mère. Quand l’album a été fini, ma mère est décédée. La dernière chanson, Hej szél fú, était sa chanson. Elle l’a chantée toute sa vie. C’est une chanson d’origine tzigane qui parle justement de ce chagrin de n’être nulle part, de ne pas avoir sa mère, cette mère qui vous protégeait le visage d’un vent froid. J’ai ajouté cette chanson à l’album, quitte à y ajouter une énième couche de mélancolie. De toute façon, la musique de l’est est souvent mélancolique. Et c’est un sentiment que je ressens souvent. Mais cela n’a rien à voir avec le voyage : dans le voyage, il y a beaucoup de joie, beaucoup de liberté. J’aime le recommencement : refaire sa maison, un peu comme les gitans, ressentir de la mélancolie mais ressentir également sa propre force, …

Vous avez beaucoup voyagé, de la Nouvelle-Zélande au Congo. Qu’est-ce que ces voyages apportent à votre musique ?

Zsuzsanna : Ils apportent beaucoup d’ouverture. Ils apportent le plaisir de la rencontre. J’aime le monde et j’aime découvrir d’autres cultures. Ma musique est classée « musiques du monde » et « musique hongroise » mais elle porte, pour moi, un sentiment d’universalité.

Vous êtes également accordéoniste mais, sur l’album, ce qu’on entend le plus, ce sont les guitares de Csaba Palotaï et la production de Philippe Teissier du Cros. Comment les avez-vous rencontrés ?

Zsuzsanna : Le premier musicien que j’ai rencontré dans ce groupe, c’est Frédéric Norel, mon violoniste. Je l’ai rencontré il y a 15 ans à la Goutte d’Or. Quelqu’un m’a proposé de faire un duo avec lui. Cela a été une rencontre formidable, qui dure. Frédéric est un musicien incroyable qui vient du jazz et du classique. Il n’a jamais essayé de sonner « traditionnel » et je l’en remercie. Par contre, je lui ai conseillé une fois d’écouter Félix Lajkó et j’ai l’impression qu’il l’a influencé … J’ai vu Csaba au Limonaire, avec un chanteur français. On a beaucoup parlé et il m’a répondu « avec grand plaisir ». Avec Csaba est venu Jeff Halam, qui a apporté ce son pop américain. Avec Sylvain Lemêtre, un percussionniste génial, on a tous cherché un son spécial …

On vous présente souvent comme la « Lhasa hongroise ». Cela vous agace ou cela vous honore ?

Zsuzsanna : Cela m’honore énormément. C’est une chanteuse que j’adore, que j’écoute en boucle encore et encore. Sa façon de chanter est d’une telle beauté. Chaque mot qui sort de sa bouche est transcendant. Elle ne m’a jamais quitté, elle est tout le temps dans mon iPod …

Propos recueillis par François Mauger

www.froggydelight.com 
« Zsuzsanna Varkonyi »  (Kybélée) impressionne de son charisme et de sa profondeur ; toutes ses chansons touchent au cœur. »

 
A propos des Concerts de ZsuZsanna :

Le_Monde_logo(ADEN) Il y a  peu de grandes villes en Europe ou la belle hongroise Zsuzsanna Varkonyi ne se soit pas produite, dans un bar, dans une salle ou même dans la rue. Elle interprète , en s’accompagnant avec un petit accordéon, un vaste répertoire de chansons qu’elle tient de sa mère ou de tziganes ambulants, ou qu’elle a récolté au cours de ses voyages. Musicienne instinctive et perfectionniste, Zsuzsanna envoûte  par sa présence et par le timbre de sa voix, mélancolique dans le médium, pure et liquide dans l’aigu.

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1998, semaine de 13 au 19 mai.  Soutenue par l’accordéon, la voix pure de Zsuzsanna Varkonyi rend immédiatement vivante l’Europe centrale des tsiganes et des rabbins. Les chansons que la gracieuse Hongroise a apprises de sa mère ou des musiciens ambulants nous semblent familières, sans qu’il soit besoin de comprendre le yiddish ou le hongrois, grâce au timbre émouvant de Zsuzsanna.

logo-ouest-france1 avril 1998.  Zsuzsanna Varkonyi est hongroise. Son enfance été bercée des musiques tziganes. Captivée par ces «  voyageurs épris de liberté » elle se souvient des fêtes, des chants des tziganes lorsqu’elle décide de parcourir  l’Europe pour vivre  dans la rue de la musique. Une rude école où l’on est, partout, de nulle part. La musique tzigane devient son port. Pas pour le souvenir, mais comme nécessaire retour vers l’essentiel avant de nouvelles expériences. « Je pars » chante-elle. Moi, j’aimerais bien qu’elle revienne pour nous redonner un peu plus envie d’être  libres.

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Le_Monde_logoLe Monde 2001

Hongroise et musicienne de  rues, sans artifice, Zsuzsanna Varkonyi, chanteuse, accordéoniste et rebelle, a connu les grandes villes d’Europe où elle a chanté  associant les mélodies tziganes aux airs yiddish. Elle présente son nouveau CD « Ot Azoy » accompagné par Frédéric Norel  au violon.

« Multi-linguiste, artiste complète, chanteuse aussi bien qu’écrivain, actrice qu’auteure-compositrice, Zsuzsanna Varkonyi parcourt les scènes d’Europe sur la trace de son histoire, à la recherche de sa liberté, chérie, revendiquée, dont les limites sont sans cesse repoussées.

Hongroise de naissance, citoyenne de l’art et de la transmission orale, Zsuzsanna redécouvre pour les privilégiés qui la connaissent, des chants appris de sa mère, des musiciens ambulants de son enfance. Elle n’hésite pas à mêler ses propres compositions aux chants traditionnels afin de tisser le passé, le présent et l’avenir des folklores populaires européens. »

Zsuzsanna3En hongrois, en rom, en français, en anglais, en yiddish, Zsuzsanna Várkonyi interprète, à sa manière, des airs traditionnels des Pays de l’Est ou ses propres créations, qu’elle accompagne à l’accordéon.

Entre énergie rock, complainte folk et blues de L’Est, elle crée un univers gai et profond où rythme et expressivité prédominent.

« Musicienne instinctive et perfectionniste, Zsuzsanna envoûte par sa présence et par le timbre de sa voix, mélancolique dans le médium, pure et liquide dans l’aigu. » Le Monde

Armelle Hédin (Pixscene) : «Un personnage emblématique dont le naturel, la générosité, la mélancolie et l’humour font de ses concerts un moment inoubliable.»

 A propos de A la Périphérie :

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logo lesinrocks-167x57Les Inrocks – Le monde des musiques du monde (38)

Les chansons vagabondes de Zsuzsanna.
Lourde de chagrins, de malédictions et d’errances solitaires, traversée de rayons ouvrant sur la beauté de la nature et l’éphémère chaleur des sentiments, la poésie sauvage de Zsuzsanna Várkonyi trouve sa source dans la langue et la tradition hongroises, mais se déploie aussi en anglais, en rom et en français. Empruntant au folk et au rock, Bánat, Vagabond Songs la restitue dans son plus bel écrin, la voix légèrement nasillarde, traînante, forte et lasse à la fois de Zsuzsanna. A écouter le 26 juin, au Studio de l’Ermitage.

logo-lemonde-fr » La mise en scène a les ajours d’une toile d’araignée suspendue à diverses fenêtres, l’espace-temps se conjuguant à travers les apartés musicaux, incantatoires et audacieux , exécutés par des fées,  Zsuzsanna VARKONYI, d’origine hongroise, chanteuse et accordéoniste, fabuleuse en jolie sorcière tzigane et Céline OTTRIA au violon, la basse, la guitare et la percussion, bouleversante. »

The Michael Winterbottom Files: Forget About Me

TUESDAY, OCTOBER 25, 2011

Besides being one of my very favorite filmmakers, British director Michael Winterbottom is a true chameleon…. one of the closest things we have today (along with Steven Soderbergh) of the studio boys back in the 40’s and 50’s who were able to parlay an extensive list of films together over a number of years, weaving in and out of genre and styles with ruthless efficiency. At the heart of many of Winterbottom’s films lies an inherent respect for the serendipitous moments that people discover with others throughout their daily hustle and bustle. « Wonderland », « The Claim », « The Trip », « Summer in Genoa » all bracket a human drama against the wild tonality of a road movie. Winterbottom also loves his rock music, as evident in « 24 Hour Party People » and « 9 Songs ». Both of these tendencies are at the center of his debut 1990 debut film « Forget About Me ». Starring Ewen Bremner and Brian Mccardie, « Forget About Me » begins as a road as two soldiers in training take their Christmas leave and travel to Budapest to see their favorite band, Simple Minds, perform. Along the way they pick up a beautiful hippie girl hitchhiker named Czilla (Zsuzsanna Varkonyi) and they lay over in her Hungarian hometown where they’re introduced to local culture, the girl’s shifting affinities for both boys and Hungarian death metal.